Reviews Album "Chausson Le Littéraire"
« Le timbre sombre et cuivré de la soliste (Eléonore Pancrazi), à la fois sombre et relativement intelligible éclaire idéalement cette lumière des ténèbres qui rayonne d’un bout à l’autre. »
« Eleonore Pancrazi la rejoint le temps du court duo de Junon et Cérès où, avec la complicité de la flûte, les deux voix s’étreignent sur des arpèges de harpe. Le rôle de la mezzo-soprano se réduirait à cette simple figuration si en début de programme, la Chanson Perpétuelle, dernière œuvre achevée d’un compositeur décédée trop tôt (à l’âge de 44 ans, d’un stupide accident de bicyclette), ne lui procurait l’occasion de légitimer les nombreux prix qui couronnent sa jeune carrière, la révélation Artiste Lyrique aux Victoires de la musique classique en 2019 n’étant que l’arbre omniprésent d’une forêt de récompenses. Comment renouveler le propos d’une page trop souvent enregistrée ? Par la jeunesse perceptible d’une voix dont les teintes rougeâtres trahissent les premières écorchures, en accord avec les vers, non de Maurice Bouchor cette fois mais de Charles Cros, qui racontent la douleur de l’abandon. Et l’on sent couler derrière la ligne imperturbable d’un chant conduit avec sobriété, des larmes de sang. »
https://www.forumopera.com/cd/chausson-le-litteraire-loeil-au-ciel-et-loreille-aux-aguets
« La Chanson perpétuelle – dernière partition achevée de l’artiste – saisit immédiatement par le caractère douloureux et intensément vécu que lui apporte Eléonore Pancrazi. (...)
tandis que, pour la partie vocale, Louise Pingeot et Eléonore Pancrazi se montrent aussi justes stylistiquement que complémentaires dans le coloris vocal. »
« Toutes, y compris celles de la maturité, sont empreintes d’une fraîcheur presque juvénile que les interprètes de ce programme restituent avec beaucoup de naturel, peut-être parce que, justement, ils sont jeunes. C’est le cas de la mezzo-soprano Eléonore Pancrazi, révélation classique 2019, qui parcourt la Chanson perpétuelle (le dernier opus de Chausson) avec une rare fluidité. Son habileté à passer d’un registre à l’autre est également impressionnante dans les fragments de la musique de scène écrite pour La Tempête, dans laquelle la délicate soprano Louise Pingeot la rejoint pour un court duo. »
Pierre Gervasoni
« Sublime surprise que ce disque exclusivement dédié à la musique de chambre d’Ernest Chausson. (...) L’Ensemble Musica Nigella, accompagné par les jeunes chanteuses, Éléonore Pancrazi et Louise Pingeot, en livre une lecture enchanteresse de légèreté, de magie et de fraîcheur. »
Le Figaro
« C’est de la dernière œuvre achevée de Chausson, la Chanson perpétuelle… sur un poème de Charles Cros, moins connue mais non moins exaltante et chaleureusement interprétée par la jeune mezzo Eléonore Pancrazi qu’il fait ici précéder cette Tempête »
https://www.musikzen.fr/redecouvertes/6348
« La musique est splendide et merveilleuses sont Louise Pingeot et Eléonore Pancrazi, parfaitement complémentaires et complètement oniriques. »
https://gang-flow.com/2020/05/28/chausson-le-litteraire-portrait-dun-intellectuel-musicien/
« Eléonore Pancrazi (mezzo soprano) et Louise Pingeot (soprano) apportent chacune un coloris qui ne pourrait être plus juste. En complément, deux partitions délicieuses : Chanson perpétuelle(où Elélonore Pancrazi exerce une entière fascination) et le Concert op. 21, dans lesquelles les musiciens de l’Ensemble Musica Nigella livrent un dialogue enchanteur. Un bijou. »
https://toutelaculture.com/musique/disques-classiques-de-post-confinement-1/
« Les Mots et les notes n’ont pas attendu Ernest Chausson pour s’accorder, mais le compositeur a su les entrelacer jusqu’à la fusion. Comme dans cette dense et poignante Chanson Perpétuelle ou les cordes font l’effet d’un chœur rassemblé autour de la mezzo soprano Éléonore Pancrazi, au timbre joliment corsé. »
Télérama FFFF
« Cette courte désolation d’un peu plus de sept minutes est à la fois poignante et frémissante ; l’inconsolable douleur de l’amoureuse éconduite est chantée par Eléonore Pancrazi. Née en Corse en 1990, cette jeune mezzo montre ici une sensibilité déchirée par la perte d’une union qu’elle croyait éternelle. La voix est fraîche dans cette fin de passion vécue, elle est touchante et déchirante, délicatement soutenue par les cordes et le piano. »
https://www.crescendo-magazine.be/ernest-chausson-le-litteraire/