Reviews Sémiramis Opéra Royal de Versailles
« Le rare plaisir d’entendre Éléonore Pancrazi dans un premier rôle, lui allant de surcroît comme un gant, relève du régal. La stature royale, avec la posture d’un personnage injonctif cachant ses desseins, la mezzo-soprano met bout à bout des pierres précieuses de notes. Ce diadème musical extirpe une manipulation-séduction toxique à travers des soupirs expressifs, des appoggiatures tempérées, et des accélérations et décélérations de prosodie terrifiantes de vérité. Le medium et le grave sont porteurs d’une profondeur prenante qui installent le volet de pardon et de compassion que Sémiramis vise à obtenir. Si la psychologie est à double vitesse, la chanteuse l’imbibe d’atours complémentaires. »https://www.opera-online.com/fr/columns/thibaultv/les-ombres-ressuscitent-semiramis-de-destouches-a-lopera-royal-de-versailles?fbclid=IwAR3QZIulJ6r2SLl_LlT5uLEOzQeKd2V8Df3s1E9rNjEfS3Zd7co8cDjIcfw
« Éléonore Pancrazi, qui endosse le rôle-titre, ouvre la soirée par un air plein d’expression plaintive, son personnage regrettant les circonstances difficiles de sa vie. La mezzo corse se présente par un timbre lumineux, en restant toujours précise et agile dans les aspects rythmiques et mélodiques de la partition. La douceur de sa sonorité la rend moins convaincante dans les sentiments colériques, mais injecte en même temps une note de délicatesse à son interprétation aux accents baroques (surtout la scène émouvante de sa mort). Enfin, l’étendue vocale lui permet d'assumer pleinement les cimes et de descendre dans les graves, sans perdre d’étoffe. »https://www.olyrix.com/articles/production/3900/semiramis-destouches-chateau-versailles-spectacles-4-mars-2020-article-critique-chronique-compte-rendu-opera-royal-concert-pancrazi-negri-vidal-damas-fa-debieuvre-witczak-choeur-concert-spirituel-niquet-les-ombres-blanchard-sartre
« Et à tout seigneur, tout honneur, commençons par le rôle-titre que défend avec beaucoup de conviction Éléonore Pancrazi, à la fois reine tourmentée et amoureuse. On retiendra plus particulièrement son premier monologue au début de l’acte I, « Pompeux apprêts, fête éclatante », ainsi que la scène finale où elle trouve de vrais accents pathétiques et tragiques. »
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